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“En quête de planètes” dans le TOP 5 du Monde des livres de science de l’automne

Le journal Le Monde a choisi “En quête de planètes” dans sa sélection des 5 livres scientifiques à lire à l’automne 2023. Je suis très touchée par cette reconnaissance !

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2023/11/10/cinq-livres-scientifiques-a-explorer-cet-automne-le-charnier-de-la-republique-en-quete-de-planetes_6199294_1650684.html

Interventions sur France Culture

Je suis intervenue en tant qu’experte du Système solaire et de l’astronomie à la radio France Culture.

Le jeudi 16 décembre 2021, Natacha Triou m’a interviewé pour commenter la traversée d’une région inexplorée jusque là de la couronne solaire par la sonde Parker Solar Probe :

https://www.franceculture.fr/emissions/le-journal-des-sciences/le-journal-des-sciences-du-jeudi-16-decembre-2021

Le 9 octobre 2020 (sur des fragments de Vénus sur la Lune) ici et le 21 octobre 2020 (sur OSIRIS Rex) ici. Mon explication de la grande conjonction du 21 décembre 2020 a été diffusée à la fin du journal de 8h du 21 décembre 2020 :

Avis de tempête de vent solaire, “Cap sur les labos”

Je relais ici un podcast d’une émission “Cap sur les labos”, réalisée par les deux services civiques de Campus FM, la radio de l’Université de Toulouse, à l’occasion de mon intervention “Rencontre exploreur ” au Café des Sciences organisé par le CNRS et l’associaiton Femmes & Science au Quai des Savoirs à Toulouse.

https://exploreur.univ-toulouse.fr/avis-de-tempete-de-vents-solaires-avec-lea-griton

L’émission, intitulée « Avis de tempête de vents solaires », m’a permis de définir ce qu’on appelle les plasmas pour une large audience, et d’expliquer pourquoi c’est intéressant d’étudier les plasmas dans le Système solaire. C’était aussi l’occasion de présenter les enjeux de la recherche en physique des plasmas effectuée à l’IRAP, laboratoire spécialisé dans l’astronomie et l’exploration du Système solaire, et ici en particulier la météorologie de l’espace et la prévision des tempêtes de vent solaire. 

En ce qui concerne ma recherche personnelle, j’ai également pu témoigner de mon travail de chercheuse sur les magnétosphères dans le Système solaire, en particulier sur la planète Mercure. Je mentionne également la mission Solar Orbiter qui a décollé en février pour étudier le vent solaire et l’environnement du Soleil, et qui est un projet phare de notre équipe à l’IRAP en cette année 2020. 

L. Griton

Le Jeu Solar Orbiter présenté à Toulouse

Jeu Solar Orbiter à la Nuit des Chercheurs au Quai des Savoirs, photo de Whitney @SpaceExplorerW sur Twitter

Le 27 septembre 2019, j’ai présenté le nouveau jeu Solar Orbiter à la Nuit des Chercheurs, événement organisé au Quai des Savoirs à Toulouse. Le jeu faisait partie des activités proposées sur le stand de l’IRAP. Toute la soirée, plus d’une dizaine de parties ont été jouées, avec des profils de joueurs très variés : enfants, retraités, étudiants, familles, fans d’espace ou juste curieux.

J’ai conçu ce jeu en partant du jeu développé pour présenter la mission BepiColombo (disponible au téléchargement ici : https://www.planete-mercure.fr/le-jeu-bepicolombo ) avec mes anciens collègues du LESIA. Pour le jeu Solar Orbiter, ce sont mes collègues de l’IRAP qui ont participé en rédigeant des questions, en testant le jeu et en donnant leur avis sur différents points des règles et du développement du jeu.

Le Jeu Solar Orbiter permet de faire découvrir les enjeux scientifiques et techniques de cette mission européenne destinée à étudier le Soleil et le vent solaire auprès du grand public.

BepiColombo dans le vent solaire… et dans La Voix du Nord

Au mois de juillet, un article de la rubrique “un été dans l’espace” de La Voix du Nord a été consacré à BepiColombo et ce que cette mission représente pour moi, jeune chercheuse spécialiste de la magnétosphère de Mercure (entre autre).

https://www.lavoixdunord.fr/618028/article/2019-07-26/bepicolombo-en-route-vers-mercure-une-mission-dans-le-vent-solaire

Journée du Droit des Femmes, Céret

Présentation de mon métier devant plus de 300 collégien.nes & lycéen.nes à Céret, qui a organisé cette superbe Journée des Droits des Femmes sur le thème “Femmes & Sciences”, avec l’association Femmes & Sciences. Crédits photo : Th. Anies, Mairie de Céret, 19 mars 2019

Le 19 mars dernier, j’ai retrouvé d’autres adhérentes de Femmes & Science à Céret, où nous avons présenter nos métiers, et les stéréotypes de genre dont souffrent les disciplines scientifiques. Plus de 300 lycéennes, lycéens, collégiennes et collégiens ont assisté à cette journée. C’était une après-midi très intéressante, j’étais heureuse d’échanger avec les femmes scientifiques présentes et de partager ma passion avec les jeunes, très attentifs dans le public !

Three‐Dimensional Magnetohydrodynamic Simulations of the Solar Wind Interaction With a Hyperfast‐Rotating Uranus

Authors:Griton, L.Pantellini, F.Meliani, Z.
Figure from the paper. ©2018. American Geophysical Union. All Rights Reserved.

Abstract: We present magnetohydrodynamic simulations of a fast-rotating planetary magnetosphere reminiscent of the planet Uranus at solstice, that is, with the spin axis pointing to the Sun. We impose a 10 times faster rotation than for Uranus, in order to emphasize the effects of rotation on the magnetospheric tail without the need of an excessively large simulation domain while keeping the qualitative aspects of a supersonic magnetized solar wind interacting with a fast-rotating magnetosphere. We find that a complex helical Alfvénic structure propagates downstream at a velocity exceeding the plasma velocity in the magnetosheath. Similarly, the reconnection regions, which mediate the interaction of the planetary magnetic field and the interplanetary magnetic field, do also form a helical structure with the same downstream velocity but a 2 times larger pitch. We speculate that the magnetic field of the helical structure connected to the interplanetary magnetic field asymptotically reduces the phase velocity of the helical structure toward the tailward velocity in the magnetosheath. For our simulations we use the MPI-AMRVAC code which we enhanced with a time-dependent background magnetic field in the splitting of the magnetic field.

©2018. American Geophysical Union. All Rights Reserved.

Planètes en Guyane

Le projet Planètes en Guyane a pour objectif de diffuser la culture spatiale en Guyane à l’occasion du lancement de la mission BepiColombo vers la planète Mercure.

http://La page web, in French and in English!

La mission BepiColombo

Composée de deux sondes spatiales, l’une européenne (ESA) et l’autre japonaise (JAXA), cette mission doit partir explorer Mercure, la planète la plus proche du Soleil, relevant au passage un grand nombre de défis techniques.
Les instruments embarqués à bord de BepiColombo permettront de répondre à quelques unes des questions fondamentales des scientifiques : test de la relativité générale, histoire du système solaire, origine du champ magnétique,
magnétosphère et interaction avec le vent solaire, etc.

Une belle aventure scientifique et humaine, dont vous devriez entendre beaucoup parler à partir de cet automne puisque le lancement doit avoir lieu entre octobre et novembre 2018.

Pourquoi la Guyane ?

Le lancement est prévu à Kourou en Guyane, dans un territoire où les astronomes et ingénieurs français et européens ont rarement l’occasion d’aller transmettre la culture scientifique et technique, pourtant liée aux missions lancées depuis le centre spatial guyanais. Nous voulons rapprocher le public local avec le secteur du spatial et de la recherche scientifique.

Le projet consiste à visiter les écoles de Guyane pendant la période du lancement, puis de partir en tournée dans plusieurs villes de Guyane. Nous sollicitons un maximum de collègues présents à Kourou au moment du lancement pour qu’ils donnent des conférences dans les écoles et dans les espaces publics. Les visites se feront par binômes, avec au moins une  personne parlant français (et idéalement un couple femme/homme, jeune/senior ou scientifique/ingénieur) pour promouvoir les sciences et l’astronomie auprès des jeunes, leur présenter les différents parcours
d’études et les métiers du spatial, tout en promouvant la collaboration internationale.

Qui ?

6 personnes de métropole, dont Alain Doressoundiram, astronome à l’Observatoire de Paris, et moi, mais aussi des chercheurs et chercheuses, ingénieur-e-s, technicien-ne-s, étudiant-e-s en astrophysique, tous bénévoles et passionnés par la médiation scientifique et la transmission des  connaissances scientifiques.

Nos objectifs

• Partager la culture scientifique avec le grand public
• Faire découvrir les métiers du spatial
• Promouvoir les parcours scientifiques auprès des filles pour lutter contre la sous-représentation des femmes dans ce secteur

[clickToTweet tweet=”Planètes en Guyane, un super projet de diffusion de la culture scientifique à l’occasion du lancement de BepiColombo ! ” quote=”Je cite cet article sur Twitter !”]

Pantellini, Griton & Varella 2015

Rarefaction and compressional standing slow mode structures in Mercury’s magnetosheath: 3D MHD simulations

Authors: Pantellini, Filippo; Griton, Léa; Varela, Jacobo
Publication: Planetary and Space Science, Volume 112, p. 1-9. (P&SS Homepage)

Keywords: MHD simulations, Mercury, Magnetosphere, Slow mode waves
Abstract Copyright: (c) 2015 Elsevier Ltd
DOI: 10.1016/j.pss.2015.04.007

Abstract
We show that slow mode compressional fronts form upstream of the day side magnetopause in MHD simulations of Mercury’s magnetosphere. The strongest compressional fronts are located upstream of the magnetopause with strong magnetic shear. Compressional fronts are crossed by magnetic field lines connecting the interplanetary magnetic field and the planet’s intrinsic field, their role is to bend the magnetic field in the magnetosheath towards the magnetopause. Besides these compressional fronts, already observed in space and theoretically discussed by various authors for the case of the Earth, we observe the formation of a slow mode standing rarefaction wave spatially growing over a substantial fraction of the distance between the bow shock and the magnetopause. The slow mode source region for the rarefaction waves is located in the magnetosheath, near the bow shock’s nose. The generated standing rarefaction waves, however, form even at large distances from the source region along the magnetospheric flanks. They fine-tune the magnetic field line draping and plasma flow around the magnetopause. In ideal MHD the magnetospheres of Mercury, the Earth and the giant planets do closely resemble each other, we therefore expect the mentioned slow mode structures not to be specific to Mercury.

See the paper for the legend of this figure.  (c) 2015 Elsevier Ltd