IGOSat

IGOSat est un projet de nanosatellite étudiant mené par l’APC et l’IPGP au sein de l’Université de Paris (et de son pôle spatial PSUP), en collaboration avec l’ONERA. Le projet est soutenu techniquement et co-financé par le CNES dans le cadre du programme Nanolab Academy et est porté par le LabEx UnivEarthS+. Il s’agit d’un satellite CubeSat ‘3U’, principalement développé par des étudiants, qui permettra l’étude de l’environnement rayonnement gamma et du contenu en électrons de hautes énergies au niveau de l’anomalie Sud Atlantique et des cornets polaires grâce à un détecteur à scintillation. Cette charge utile possède en outre un objectif technologique spécifique, en tant que détecteur innovant et, depuis peu, comme précurseur du détecteur XGRE de la mission TARANIS 2. Un GPS bi-fréquence est également mis à bord d’IGOSat pour mesurer le contenu électronique total (TEC) de l’Ionosphère.

Les charges utiles du satellite bénéficient de l’expertise du laboratoire APC et de l’IPGP. IGOSat a passé sa revue de phase C (Critical Design Review) en Septembre 2017 et se trouve actuellement en phase D. Une revue intermédiaire a été faite en Novembre 2019, et un modèle aEM (advanced Engineering Model) est en cours de réalisation (achèvement prévu pour fin 2021) afin de permettre la réalisation d’un modèle de vol (Flight Model) pour le milieu de 2022 et un lancement dans le deuxième semestre 2022. La durée de vie nominale prévue est de 1 an. Ce nanosatellite constituera un équipement pertinent pour l’étude de l’environnement radiatif terrestre proche, et pour qualifier les technologies embarquées, en relation avec les industries, les instituts d’enseignement et les centres de recherche Francilien, nationaux et internationaux.