Les 29 et 30 janvier derniers, la Fédération Nanosats organisait son deuxième workshop à l’Institut de physique du globe de Paris. Avec une affluence en hausse – témoignant de l’intérêt croissant de la communauté – cette édition fut riche en discussions à l’image d’un secteur effervescent en plein développement. Cet événement fût également l’opportunité de revenir sur l’année 2024 et d’annoncer les nouvelles perspectives pour la Fédération.
Lors de sa présentation de lancement, Coralie Neiner – Directrice de la Fédération Nanosats -a dressé le bilan de l’année 2024 et dévoilé les perspectives à court et moyen termes. Elle a aussi annoncé que la Fédération Nanosats va devenir – à l’instar de toutes les fédérations de recherche du CNRS – une fédération de recherche d’animation (FRA). Ce nouveau statut donne notamment la possibilité de rédiger des conventions bipartites et plus seulement inter-tutelles, ce qui permet entre autres de faire rentrer de nouveaux membres plus régulièrement, élément particulièrement opportun dans la perspective d’une ouverture progressive de la Fédération aux régions. En 2025, deux nouvelles tutelles devraient rejoindre la Fédération Nanosats : le CEA (via le laboratoire Astrophysique, Instrumentation et Modélisation) et l’Onera. La Fédération Nanosats est également en cours d’identification de membres potentiels hors Ile-de-France et reprend ainsi les discussions avec le CNES dont le statut de tutelle était conditionnel du rayonnement national de la Fédération.
Le bilan de l’année 2024, plus particulièrement celui des groupes de travail de ressourcerie a mis en évidence le fait que les difficultés rencontrées ne tenaient pas tant aux moyens logistiques qu’au manque de ressources humaines pour les utiliser et les maintenir. Ce fut également l’occasion d’annoncer un nouvel appel à projet interne aux membres de la Fédération ainsi que le démarrage de nouveaux groupes de travail autour des lanceurs (coordonné par Nicolas Rividi), de la propulsion, d’un guide du reviewer, et d’un bilan GES des nanosatellites, pour lesquels sont toujours recherchés des volontaires.
Les présentations des projets Inspire-Sat et IR-Coaster lancés fin 2024, celles de UVSQ-sat, OGMS-SA et IGOsat sur le point d’être lancés ou dans leurs dernières phases de développement, ainsi que celles de COSMOCal et Teracube ont permis – outre témoigner une nouvelle fois de la richesse et de la diversité des projets – de donner des nouvelles de leur avancement et de partager leur retour d’expérience avec la communauté.
La présence d’Eutelsat et de l’Onera, que la Fédération remercie, ainsi que les besoins soulevés lors des discussions ont mis en avant le fait qu’il y a une nécessité d’avoir plus d’interactions entre le milieu académique et celui de l’industrie. La Fédération entend prendre des actions dans ce sens également.
La Fédération remercie également le CNES qui nous a présenté son programme Nanolab Academy, éclairé sur la nouvelle mouture de la loi relatives aux opérations spatiales et dévoilé sa stratégie pour le Newspace scientifique.
