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La Fédération

Émergence des nanosatellites

En mettant l’accent sur la réduction des coûts, des délais et sur l’innovation technologique, en facilitant l’accès à l’espace et en diversifiant les acteurs, le mouvement NewSpace a vraisemblablement révolutionné l’industrie spatiale à la fin du 20ème siècle. Jusqu’alors réservé aux agences gouvernementales telles que la NASA aux Etats-Unis ou le CNES en France, l’espace est désormais accessible à une multitude d’organisations privées ou publiques ayant pour objet l’exploitation scientifique ou commerciale de l’espace. Les caractéristiques propres de ce nouvel environnement ont inévitablement favorisé l’émergence des nanosatellites. 

Initialement conçus comme outils éducatifs et démonstrateurs technologiques, les nanosatellites ont plus que démontré – avec plus de 2600 lancements ces dernières années – leur aptitude de vol tout en assurant des opérations scientifiques. Mieux encore, grâce à d’importantes avancées technologiques, ils s’avèrent être de nouveaux vecteurs très prometteurs en vue de réaliser de la science de pointe. Leur taille et leur coût, tous deux bien plus modestes que pour les grandes missions spatiales traditionnelles, rendent des projets plus exotiques désormais réalisables, comme par exemple l’envoi d’essaims ou de constellations de satellites. Saisissant l’opportunité que représentent les nanosatellites, de nombreux laboratoires de recherche, comme bon nombre d’institutions dans le monde entier, s’en sont ainsi emparés et ont commencé à développer des projets, voire des branches dédiées. Et ceci, dans une grande variété de thématiques de la climatologie à la cosmologie en passant par un éventail de disciplines en physique, sciences de la Terre et de l’Univers. Comme en témoigne le foisonnement d’acteurs en Ile-de-France particulièrement impressionnant, le monde du spatial assiste véritablement à l’émergence d’un nouveau paradigme : les nanosatellites. 

La raison d’être de la Fédération Nanosats 

Créée en 2023, la Fédération Nanosats est une fédération de recherche CNRS dédiée au développement de projets de nanosatellites à visée scientifique en sciences de la Terre et de l’Univers.  Portée par l’Observatoire de Paris et soutenue par 5 autres tutelles  (CNRS, ENS, Université Paris Cité, Sorbonne Université, Université Paris-Est Créteil), elle vise à répondre efficacement aux éléments soulevés par la communauté scientifique lors des prospectives respectives de l’Institut national des sciences de l’Univers (CNRS INSU) et du Centre national d’études spatiales (CNES), à savoir des besoins de simplification, de communication, de mutualisation et de représentation auprès des tutelles, des acteurs privés et des agences spatiales dont le CNES. 

Ses objectifs

La Fédération Nanosats vise à favoriser le développement d’avancées scientifiques majeures en Sciences de la Terre et de l’Univers par l’utilisation de nanosatellites. En capitalisant sur la richesse des expériences de chaque partenaire et de leurs moyens humains et techniques, la Fédération a pour ambition d’amplifier le dynamisme de la communauté scientifique dans ce domaine en développant les objectifs scientifiques et techniques, en répondant aux enjeux du NewSpace ainsi qu’en fédérant et développant la communauté autour des nanosatellites en Ile-de-France.

Évolution

L’engouement de la communauté scientifique pour les nanosatellites dépasse largement les frontières de la région francilienne. Par exemple, le centre spatial universitaire de Montpellier, à l’origine du premier nanosatellite en France, ainsi que ceux des universités de Grenoble et Toulouse ont une activité de recherche scientifique spatiale importante. De nature plus pédagogique, les centres spatiaux des universités d’Aix-Marseille, de Bordeaux, de la Côte d’Azur ainsi que de l’École polytechnique sont en voie de développement. C’est pour cela que si la Fédération Nanosats réserve actuellement son périmètre d’actions à l’Ile-de-France, son évolution tendra naturellement à rassembler tous les acteurs de l’hexagone dans les prochaines années.


La Fédération Nanosats est pilotée par un comité de direction s’appuyant sur un Comité de pilotage et un Conseil. 

Comité de Direction

Le comité de direction est composé d’une directrice d’unité, Coralie Neiner, nommée par le Président Directeur Général du CNRS après l’accord des 6 tutelles principales, des instances compétences du CoNRS et des unités partenaires, et d’un directeur adjoint, Gauthier Hulot, nommé parmi les personnels membres de la Fédération sur proposition de la directrice d’unité et après avis du Conseil de la Fédération.

En outre, pour assurer un équilibre thématique, le duo formant le comité de direction est systématiquement formé d’un représentant de la communauté des sciences de la Terre et d’un représentant de la communauté des sciences de l’Univers. Les membres du comité de direction actuel sont basés respectivement au Laboratoire d’études spatiales et d’instrumentation en astrophysique (LESIA – Observatoire de Paris-PSL) et à l’Institut de Physique du globe de Paris (IPGP). 

Le comité de pilotage

Le comité de pilotage conseille la Fédération sur les orientations scientifiques.  Il se compose du comité de direction, de représentants des tutelles de la Fédération et du CNES, ainsi que de membres extérieurs issus des mondes académique, économique et social, et d’éventuels observateurs.

Les représentants des tutelles

  • Martin Giard, CNRS
  • François Boulanger, ENS
  • Edouard Kaminski, université Paris Cité
  • Hervé Cottin, université Paris-Est Créteil
  • Etienne Balan, Sorbonne Université
  • Mioara Mandea, CNES

Les représentants des mondes académiques et économiques

  • Mathieu Barthelemy, IPAG & CSUG
  • Nicolas Nohlier, LAAS & CSUT
  • Florian Deconinck, OpenCosmos
  • Arnaud Barthere, Eutelsat

Un observateur

Jean-Marc Charbonnier, Onera

Le conseil de la Fédération Nanosats

Le Conseil de la Fédération a un rôle consultatif aussi bien sur la coordination, le développement des activités techniques, budgétaires et humaines et leur évaluation que sur la nomination du directeur d’unité et des politiques de contrat, de transfert technologique et de formation. Il est composé du comité de direction ainsi que de membres élus et nommés. 

La Direction

  • Coralie Neiner, LESIA
  • Gauthier Hulot, IPGP

Les membres élus

  • Noël Grand, LISA & UPEC
  • Sébastien Payan, LATMOS & CNRS
  • Nicolas Rividi, Camparis & SU
  • Boris Segret, CNES – Obs. de Paris
  • Jeanne Treuttel, LERMA – Obs. de Paris

Les membres nommés

  • Claude Catala, LESIA & Obs. de Paris
  • Hubert Halloin, APC & UPC
  • Daniel Hestroffer, IMCCE
  • Nicolas Rambaux, CurieSat & SU