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EXOLIGHT

Exolight serait le premier interféromètre annulant spatial, consistant en un interféromètre incluant 2 télescopes de 9 cm de diamètre sur une plateforme unique de 60 cm. Son but est de démontrer qu’un tel instrument est faisable grâce aux technologies développées récemment et en particulier des composants photoniques. 

Cette démonstration technologique sera effectuée sur des cibles astronomiques d’intérêt scientifique, en détectant la diffusion de la lumière dans la poussière autour d’étoiles, qu’on appelle la lumière exo-zodiacale. Exolight serait un pionnier pour un futur interféromètre annulant de plus grande ampleur, capable un jour de détecter de la vie sur une autre planète.

La lumière exo-zodiacale a déjà été détectée pour des objets très poussiéreux en lumière infrarouge (2-10 microns). Mais quelle est la brillance des exozodi en lumière visible ? Cette question est importante car elle pourrait limiter la performance des futurs coronographes spatiaux (comme le projet américain Occulter) essayant de trouver des exoplanètes en lumière visible. La quantité de lumière exozodiacale est souvent calculée en nombre de Zodii, l’unité correspondant à la quantité de lumière zodiacale présente dans notre propre système solaire. Pour détecter de la lumière exo-zodiacale, nous devons observer de la lumière diffusée dans le visible avec 2 contraintes principales : la sensibilité (1 Zodii à une distance de 10 pc) et la résolution spatiale (résoudre des exozodi de 1.1 AU à une distance de 10 pc, c’est-à-dire une résolution de 110 mas). 

  • Laboratoire d’instrumentation et de recherche en astrophysique (Lira, Observatoire de Paris)